In the early hours of Friday morning I will be boarding a coach in London to travel with thousands of anti-war activists to Strasbourg to demonstrate against the 60th anniversary summit of NATO. The peace movement from across Europe will be gathering there and will include the No to Bases campaigners from the Czech Republic and Poland, who are trying to stop the construction of the US Star Wars early warning radar bases in their countries, which are ostensibly to protect the US from incoming Iranian missiles. The stakes could not be higher. Europe faces a new Cold War with Russia and the NATO Summit will be declaring Albania and Croatia new members of the military alliance. Obama will also address the summit and make new declarations about the war in Afghanistan, calling for massive European reinforcements for the NATO troops there. He is also expected to make a new announcement about NATO's and the US's relations with Russia, which have recently reached their lowest point since the Cold War.
The Strasbourg event will also include a counter summit with anti-war activists from across Europe taking part and the French Greens are prominently involved. I am hoping to speak at the protest on Saturday as a European Parliamentary Candidate for the Green Party in London and as the party's delegate to the Stop the War Coalition. The protests hope to blockade the NATO Summit and to show that Europe's people have enough of war and the vast amounts of money going to support NATO's wars in various parts of Eurasia, plus the ever increasing danger of a war with Russia.
Yesterday in Lahore we saw increasing signs that Pakistan is disintegrating. BBC News last night was referring to 'Pakistan on the brink'. Pakistan is a nuclear power and one of the main reasons for the collapse there of government control and democracy is the NATO war in what the US military planners term 'Afpak' - the theatre of war which is Afghanistan/Pakistan. The NATO air raids on the villages in the north and mounting casualties have led to the Taliban being more popular than ever before. Meanwhile in Afghanistan the Karzai government is facing collapse and even Obama, together with most military experts, agrees that the war is not winnable. But this does not stop the continuing expenditure by NATO and the endless death roll, with UK troops being second only to the Americans in the list of deaths.
France, under its increasingly megalomaniac Right wing president, Sarkozy, has just decided to rejoin NATO after forty years, a decision which is deeply unpopular in France. This is why the summit is being held in Strasbourg. Below is the protest against France joining NATO by Les Verts, the French Greens, which was put to the European Green Party Congress last weekend in Brussels. Sarkozy will roll out all his security apparatus to prevent the protests in Strasbourg and it may all make the G20 protests in London look tame by comparison. While industries close and millions face the dole, the war industry continues to be fed and NATO extends its tentacles in all directions. It is up to us to say enough is enough!
DÉCLARATION DES VERTS SUR L’OTANSUR LA POLITIQUE EUROPÉENNE DE SÉCURITÉ
ET DE DÉFENSE ET SUR L’ARCHITECTURE DE SÉCURITÉ MONDIALE
Les Verts condamnent fermement la décision du président Sarkozy de réintégrer la France dans le commandement intégré (politique et militaire) de l’OTAN, et ce pour une série de raisons, toutes convergentes :• L’OTAN est une structure datant de 1949, de la guerre froide, qui s’apprête à célébrer son 60e anniversaire et qui a perdu la légitimité historique de ses débuts quand elle visait à organiser la défense et la sécurité collective de l’Europe occidentale face au Pacte de Varsovie dominé par l’URSS. Logiquement, depuis la dissolution du Pacte de Varsovie suite à la chute du Mur de Berlin, l’OTAN elle-même aurait dû disparaître. Il s’agit d’une organisation anachronique, qui n’est plus adaptée aux nouveaux défis sécuritaires d’un monde multipolaire, où les menaces ne sont plus seulement militaires mais aussi environnementales, sociales, démocratiques, économiques ; le changement climatique, la crise financière et économique mondiale, l’accès inégal aux ressources naturelles (eau, alimentation, énergie), l’approfondissement du fossé Nord/Sud, la cybercriminalité, la prolifération des armes conventionnelles, nucléaires, bactériologiques et chimiques n’ont pas de solution militaire mais politique. Il n’est jusqu’au terrorisme qui depuis le 11 septembre 2001 a remplacé l’ancien bloc de l’Est comme ennemi principal aux yeux des Etats-Unis et de l’OTAN qui ne requière d’autres solutions que militaires : l’intervention militaire en Afghanistan est un échec et la lutte contre les paradis fiscaux, par exemple, offrirait une contribution importante tant à la lutte contre le terrorisme qu’à la résolution de la crise économique. Il manque la volonté politique. • L’OTAN a toujours été dominée dans son commandement politique comme dans son commandement militaire par les Etats-Unis, de loin le plus puissant de ses membres, et donc subordonnée aux buts politiques et géostratégiques des Etats-Unis. Or les intérêts de ce pays de 300 millions d’habitants, le plus énergétivore de la planète, ne correspondent pas forcément aux intérêts des 6 milliards d’autres habitants de celle-ci. En particulier, la dépendance au pétrole de son modèle de développement, le poids des lobbies de l’armement dans les choix politiques des Etats-Unis conduisent ceux-ci à vouloir sécuriser à tout prix leurs approvisionnements pétroliers et à produire, utiliser et exporter des armements. Cela concourt à donner à la politique de ce pays, et par voie de conséquence de l’OTAN, une tentation unilatérale et agressive (interventions en Irak et en Afghanistan) qui ne fait que nourrir les ressentiments dans le monde musulman et dans les pays pauvres et donc qu’accroître les tensions internationales et les risques sur la sécurité. Cette politique conduit à un cercle vicieux. De surcroît, l’OTAN n’a pas renoncé à la doctrine d’emploi de l’arme nucléaire à titre préventif. Elle concourt à une militarisation des rapports internationaux, alors que les sommes importantes consacrées aux interventions militaires et à l’armement seraient plus utilement investies pour résoudre la crise économique et pour faire face aux nouveaux défis du 21ème siècle. • C’est pour préserver l’autonomie de la politique de défense française, en lien avec le développement de son armement nucléaire, qu’en 1966 le général De Gaulle avait retiré la France des structures de commandement intégré de l’OTAN tout en restant membre de cette alliance militaire fondée essentiellement sur son article 5 affirmant la solidarité de ses membres en cas d’agression. Les Verts n’ont jamais joué sur la corde rance du mythe gaulliste de l’indépendance nationale et ont toujours plaidé au contraire pour une dénationalisation du concept et des moyens de défense, c’est-à-dire pour un large transfert des prérogatives de défense nationale à des entités régionales, continentales ou mondiale (ONU). Cet alignement atlantiste de Nicolas Sarkozy renvoie aux partenaires européens un message désastreux pour la construction d’une politique européenne de sécurité et de défense renforcée permettant d’équilibrer les rapports internationaux et de promouvoir le multilatéralisme. • C’est d’autant plus dommage que le retour dans le commandement intégré de l’OTAN relève pour l’essentiel de la mesure symbolique : quitter le commandement intégré n’a pas empêché de participer à la guerre du Kosovo en 1999 puis à la guerre d’Afghanistan en 2001. Être dans le commandement intégré n’a pas obligé l’Allemagne à participer à la guerre de 2003 en Irak.Nicolas Sarkozy verse dans la prétention lorsqu’il dit vouloir ainsi européaniser l’OTAN et verse dans l’absurde quand il prétend vouloir renforcer la politique de défense européenne en levant toute ambiguïté quant à la sincérité des intentions françaises. Les quelques centaines de postes d’état-major que rapportera à la France ce retour dans le commandement intégré n’auront que peu d’influence sur les orientations de l’OTAN. es les industriels français de l’armement pourront candidater dorénavant à tous les appels d’offre de l’OTAN. Par contre, le message symbolique sera passé : la France rentre dans le rang atlantiste.• C’est d’autant plus consternant que c‘est sous l’administration Bush, porteuse d’une idéologie de guerre des civilisations sous couvert de lutte contre le terrorisme et contre l’ »axe du Mal » que Nicolas Sarkozy a annoncé cette mesure d ès 2007, avant même que le Libre blanc sur la défense qu’il avait commandé ne soit rendu (en juin 2008). C’est d’autant plus consternant que cette décision personnelle, à caractère autocratique, aurait, sous d’autres cieux, donné lieu à un débat parlementaire préalable ou à un référendum. C’est d’autant plus consternant que le président de la République n’assume même pas sa décision, puisqu’il engage la responsabilité de son gouvernement sur l’ensemble de la politique internationale au débat parlementaire du 17 mars, contournant le sujet de l’OTAN et prenant le vote de son groupe parlementaire en otage. • Les Verts ne souhaitent pas renforcer l’OTAN mais au contraire diminuer ses prérogatives jusqu’à sa dissolution finale tout en promouvant parallèlement la construction d’une politique européenne de sécurité et de défense (PESD) efficiente. Les Verts sont conscients que cette période transitoire peut être longue car 21 des 27 Etats de l’Union Européenne sont membres de l’OTAN et car leur sécurité commune continue de reposer prioritairement, aux termes du Traité de Lisbonne (TUE, art.42, 7) sur l’article 5 du Traité de l’alliance atlantique (clause de défense mutuelle de l’OTAN) selon lequel une attaque contre l’un est une attaque contre tous. Pour cette raison, l’UE ne peut que coopérer pendant un temps encore avec l’OTAN, mais il faut réduire sa dépendance (en particulier celle de l’Europe de l’Est) envers l’OTAN En matière de sécurité et pour cela renforcer la PESD qui, depuis l’enterrement par la France de la Communauté européenne de Défense, il y a plus de 50 ans, reste le parent pauvre de la construction européenne et n’a toujours pas les moyens, ni l’ambition de se substituer à l’OTAN. La concurrence et la prééminence de l’OTAN contribuent depuis trop longtemps à freiner l’émergence d’une PESD crédible et efficiente, même si les difficultés des dirigeants européens à dégager une politique étrangère commune (comme sur l’Irak en 23003) constitue une autre raison fondamentale. • Pour les Verts, l’UE doit développer sa propre vision de la sécurité internationale, reposant sur des capacités diplomatiques, de renseignement et opérationnelles autonomes. Les Verts ne souhaitent pas faire de l’Europe une superpuissance militaire, mais il est clair que son poids politique, démographique, économique et culturel constitue le bon niveau pour offrir un contrepoids aux visées américaines à l’échelle mondiale. Pour les Verts, la sécurité de l’Europe dépend d’abord de son action diplomatique et économique, afin de diminuer les menaces potentielles en réduisant la fracture Nord-Sud, en promouvant la démocratie et les droits les droits de l’Homme partout ainsi que le désarmement. Quant à la politique de défense européenne proprement dite, elle doit reposer sur un pilier civil (formation à la résistance civile non-violents, création d’un service civil européen et d’un Corps civil européen de Paix chargé de prévenir en amont les conflits). Pour des missions de maintien ou de rétablissement de la paix, l’Europe doit disposer d’une force de police internationale et d’une force de projection pour intervenir en cas de violations massives et structurelles des droits de l’Homme, y compris hors d’Europe, sous réserve que cela soit dans le cadre d’un mandat de l’ONU. Toutefois tous les Etats de l’UE ne devraient pas être tenus de participer à de telles opérations qui devraient être ratifiées par les parlements nationaux et le Parlement européen.Les Verts sont en faveur d’une PESD adossée à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui a depuis longtemps vocation à favoriser le dialogue et la coopération entre l’Est et l’Ouest et qui réunit aujourd’hui 56 Etats y compris le Canada, les Etats-Unis, l’ensemble des pays européens, la Russie et les pays de l’ex-URSS jusqu’en Asie centrale. Malheureusement, le budget de l’OSCE n’a jamais été à la hauteur du rôle qui lui incombe (il n’était que de 168 millions en 2006, contre 1,8 milliard d’euros pour l’OTAN).Les Verts souhaitent que la PESD travaille en coopération avec une ONU réformée, rénovée et démocratisée, avec un Conseil de sécurité dont les membres permanents n’auraient plus le droit de veto et seraient de grandes entités régionales (comme l’UE) en lieu et place du club des vainqueurs de la guerre 1939-1945, avec un rôle de l’Assemblée générale et des ONG renforcés. • À l’inverse, l’OTAN est une organisation qui d’un but défensif initial (n’excluant pas toutefois l’usage préventif de l’arme nucléaire) est passée depuis 10 ans déjà à une stratégie d’intervention hors de sa zone transatlantique originelle, qui a mené à son intervention en 2003 dans la désastreuse guerre d’Afghanistan et qui vise clairement à exercer un contrôle sur la zone riche en pétrole et en, gaz du Moyen-Orient et de l’Asie centrale. En matière de défense, les Verts ont toujours été contre toute posture offensive et pour l’adoption d’une posture défensive, consistant à s’équiper juste assez pour dissuader véritablement tout agresseur potentiel tout en restreignant drastiquement les ventes d’armes (qui multiplient les dangers), en signant tous les instruments internationaux visant à interdire ou limiter les armements (conventionnels, nucléaires, chimiques, bactériologiques), en promouvant la justice internationale (objectifs du Millénaire, affectation de 0,7 % du PIB des pays développés à l’aide au développement, abolition de la dette des pays pauvres) et en promouvant la démocratie et les droits de l’Homme qui sont des garanties pour la sécurité internationale : les régimes autoritaires sont toujours plus menaçants que les démocraties. Les Etats-Unis, en refusant de ratifier maintes conventions internationales, y compris la Cour Pénale internationale (CPI) ou, récemment encore, la Convention d’Oslo sur les armes à sous-munitions (tout comme la Chine et la Russie) sont aux antipodes d’une telle attitude, et Nicolas Sarkozy, en s’abaissant devant des puissances non démocratiques comme la Chine (présence à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, réception tardive du Dalai Lama) ou la Russie (message de félicitations incongru à Poutine) contribue à promouvoir l’insécurité internationale. Pour protéger les pays ex-membres de l’URSS (pays baltes et surtout l’Ukraine et la Géorgie qui ne sont pas membres de l’UE) qui restent l’objet de mesures d’intimidation intolérables de la Russie à relents impérialistes de Poutine, les Verts ne plaident pas pour leur intégration à l’OTAN mais pour la fermeté des démocraties face à un régime qui a déjà déclenché une cyberattaque contre l’Estonie, utilisé l’arme du gaz contre l’Ukraine et riposté à l’attaque de la Géorgie sur l’Ossétie du Sud en occupant illégalement une partie de la Géorgie. Hélas, le honteux mutisme des démocraties occidentales face à la barbarie des massacres russes en Tchétchénie, qui ont fait des centaines de milliers de morts, l’attitude complice de Sarkozy et autres Berlusconi envers Poutine ne rendent pas l’hypothèse d’une telle fermeté probable, et expliquent malheureusement la tentation de ces pays à rejoindre l’OTAN. Clairement la solution est d’exercer sur la durée des pressions fortes pour favoriser la démocratisation de la Russie afin qu’elle puisse éventuellement, à un ter me aujourd’hui lointain, intégrer la PESD.
En conclusion, et pour l’ensemble de ces raisons, les Verts : • Rappellent que le 1er but d’une défense doit être d’éviter les guerres et que la question de la sécurité globale ne saurait être déconnectée des enjeux sociaux, environnementaux et démocratiques.• Dénoncent la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer la structure de commandement intégré de l’OTAN.• Plaident pour la disparition progressive de l’OTAN et au profit d’une PESD efficiente, adossée à l’OSCE et coopérant avec une UE réformée, rénovée et démocratisée.• Plaident pour le retrait progressif des forces françaises et de l’OTAN d’Afghanistan.• Appellent à une forte mobilisation au Contre-sommet organisé à Strasbourg du 3 au 5 avril en contrepoint au Sommet de l’OTAN célébrant son 60ème anniversaire.• Appellent au respect des libertés démocratiques face à la volonté des autorités françaises de transformer Strasbourg en ville fermée en filtrant les déplacements des habitants et des travailleurs du centre, en dépêchant des milliers de forces de l’ordre et en tentant de confiner le Contre-sommet, y compris la grande manifestation internationale du samedi 4 avril, dans les quartiers périphériques de Strasbourg.• Demandent à leurs délégués au PVE de porter ces propositions afin qu’elles se développent à l’échelle européenne.